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"Discuter le postcolonial et le décolonial dans les systèmes éducatifs : le cas de la France et de l’Algérie", F. Lorcerie, Les carnets de l'IREMAM

Par Françoise Lorcerie, 11 septembre 2025. 

Échos d’une table ronde organisée dans le cadre de la rencontre du RIED (Réseau international Éducation et diversité) à Marseille, le 15 novembre 2024.

Pour sa 5ème rencontre bisannuelle, prévue à Marseille, il avait été décidé de « prendre au sérieux la question du colonial » (tel était le sous-titre de cette rencontre). Une conférence et plusieurs ateliers ont été organisés directement avec cette préoccupation, ainsi qu’une table ronde intitulée « Discuter le postcolonial et le décolonial dans les systèmes éducatifs : le cas de la France et de l’Algérie ». Il s’agissait de travailler sur « la part française de l’Algérie et la part algérienne de la France », en testant la capacité des concepts de « postcolonial » et de « colonialité » à rendre compte des données empiriques. Le « décolonial » était questionné, en prolongement, dans sa capacité normative dans le domaine de l’éducation. Lire l'ensemble du billet 

L’objectif des carnets de l’IREMAM est de donner à voir et à discuter une activité de recherche scientifique au jour le jour sur les terrains du monde arabe et musulman. Entre les grandes échéances que sont les publications académiques, les colloques ou les rapports de recherche, l’activité scientifique s’inscrit au quotidien dans la durée : ce sont des projets de recherche en préparation, des missions sur le terrain, du travail sur les sources, des lectures et des rencontres, des réponses aux diverses demandes de la société (médias, monde associatif…) ; ce sont aussi de jeunes chercheurs en cours de formation, des activités d’édition scientifique, de documentation et de communication. En donnant accès à ce quotidien de la vie d’un laboratoire, l’IREMAM entend contribuer à la circulation de l’information au sein d’une communauté scientifique intéressée par les terrains du monde arabe et musulman, et au-delà, vers un public curieux de la vie de la recherche et ses interactions avec le monde qui l’entoure. Contact : Vanessa Guéno et François Siino