Exil et traduction. Regards sur un croisement fécond
Annamaria Bianco et Stéphane Cermakian (dir.), Classiques Garnier, 281 p.
Ouvrage publié avec le soutien de l'IREMAM.
L’exil et la traduction partagent un espace fondateur au sein de la littérature. Sous le signe du passage, les deux notions, pourtant intrinsèquement liées, sont rarement abordées conjointement. Dans le rapport aussi bien à la culture d’origine qu’à l’étranger, à une communauté native qu’à un réseau diasporique, le lien se révèle fertile en productions caractérisées par l’invention d’une langue spécifique. Il permet d’étudier également le parcours du traducteur en exil et son cheminement intérieur, le déplacement dans la langue et le rapport à l’indicible. Cette imbrication est examinée ici dans la production littéraire moderne et contemporaine et dans un large corpus plurilingue, en arabe, arménien, français, géorgien, hébreu, russe et yiddish.
Mots-clés : invention, tiers-espace, plurilinguisme, traducteur, étranger, indicible, passage.
Annamaria Bianco est enseignante contractuelle en langue et littérature arabes à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès et chercheuse associée à l'IREMAM. Traductrice littéraire ainsi que pour le cinéma, la presse et le théâtre, elle est l’autrice de plusieurs études portant sur les liens entre la production culturelle arabe et la diaspora.
Stéphane Cermakian est enseignant-chercheur en langue et littérature arméniennes à Aix-Marseille Université (IREMAM-CNRS). Il a publié Poétique de l’exil aux éditions Classiques Garnier et traduit les poésies complètes de Missak Manouchian aux Éditions Points (édition bilingue). Ses travaux portent sur les transferts culturels, la littérature arménienne, l’histoire de la traduction et la mythopoétique.
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